Les parents de Joselyne et Jean-Luc

ARZEL Jean

né le 27 octobre 1916 à Lanildut

décédé le 13 février 1977 à Lanildut

Début dans la Marine en 1935 avec de nombreux embarquements vers Toulon, Alger, New York ...

puis en 1951 -1952 sur l'Arromanches en Indochine et à Singapour avant un retour à Brest puis Ourtin.

Mariage le 4 mars 1946 à LANILDUT

Ensuite retour à la vie civile avec de nouvelles activités dans les entreprises et à sa famille avec les mariages des 3 filles  

Viendrons ensuite l'arrivée des premiers petits enfants.  La maladie ne lui aura pas permis de les connaître tous.

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COATANEA Joséphine Eugénie Michèle -

- Née le  30 août 1921  à Lanildut

- Décédée le  15 septembre 2010  à Lanildut

Mariée le 4 mars 1946 à Lanildut avec Jean ARZEL

En plus des nombreuses photos qui sont déjà placées ci-avant avec la vie de JEAN voici un autre regard

Mamie Josée a été inhumée le samedi 18 septembre 2010 et repose au cimetière de Lanildut.

Dans l'église de Lanildut la cérémonie simple et sincère, comme a toujours été sa vie, nous a tous liés à Dieu et aux hommes.

Les soutiens , les présences nous ont tenu la main. Les fleurs, les prières et les messes nous aident à poursuivre nos vies.

Mamie Josée, qui allait si souvent faire de longues randonnées, marche toujours avec nous sur le chemin de nos coeurs.

Bonjour la vie à plus tard mamie tu restes en nos coeurs; Sur ce nouveau chemin nous te tenons la main.

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texte lu à l'église par nathalie :

Notre chère Mamie Josée,

Après une longue vie remplie, tu rejoins ton Aber …. Ton Lanildut.

Là où tu es née, où tes ancêtres sont nés …. Tu y as rencontré Jean, vous vous y êtes mariés… et vos filles y sont nées… On connaît l'histoire de notre famille à travers tes récits… Tes filles nous racontaient leur enfance à L'Aber… les vacances à la boucherie, la plage du Crapaud…..

Pour nous, tu étais notre Mamie des vacances… Ici, tu nous accueillais toujours avec plaisirs…

tu nous accompagnais à la plage du Crapaud….Même sous la pluie, tu nous regardais nous baigner, alors que tu t'abritais sous ton parasol….

Le soir nous passions des soirées à jouer aux dominos… les matas…. Les nuits dans la mansarde….

Tous les petits enfants dans le lit et sur les matelas parterre… et pendant que tu dormais, on se retrouvait tous sur le même matelas…..

Tu nous tricotais des pulls et des couvertures….Nos vacances avec toi étaient si riches de partage, de retrouvailles et de rires…..

Toi, tu faisais le tour de France en train pour venir nous retrouver ou bien tu prenais l'avion pour nous retrouver au bout du monde

Tu étais toujours en mouvement, ton tour des dunes quotidien, les cours de gym, le club féminin….. et les cafés commères…..

Nous te remercions pour tout ce que tu nous as apporté, ton amour et ta présence…. Nous te quittons riches de nos souvenirs……..

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                   - SALIOU  Pierre

                           Né le 25 septembre 1918 à saint-Pabu.

                           Décédé le 29 février 2012 à Saint-Pabu

Durant toute la seconde guerre mondiale il a servi sur de nombreux navires puis en passant par le Canada

il a pu rejoindre l'armée de De Gaulle en Grande Bretagne afin de participer au débarquement de Normandie. 

Marié à Marie Thérèse le 19 janvier 1946 à Lanildut

Ensuite il y a eu le travail à l'arsenal de Brest comme appareilleur et patron de vedettes.

Et bien entendu il y eu la famille, le temps des scouts marins de Brest, la pêche en mer avant le bonheur d'une retraite bien méritée

Le temps des arrières petits enfants est arrivé avec toujours beaucoup de bonheur et surtout une très bonne santé

Texte d'adieu de Jacques dans l'église de Saint-Pabu le 3 mars 2012

Juste un petit mot pour dire Adieu, pour dire Adieu à mon père et y associer les adieux de mes filles Lucille et Leslie.

Lucille actuellement en Inde, Leslie qui vit en Australie et qui ne peuvent être présentes.

Par un hasard du destin j'étais avec lui le jour même où il a été foudroyé.

Dans son jardin il me racontait l'histoire du rouge-gorge qui venait le voir tous les jours pendant qu'il bêchait, qu'il nourrissait de vers de terre et chantait pour lui.

Une pensée pour Pierrot qui aimait tant chanter et pour son rouge-gorge qui va bien le regretter.

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Mot d'accueil de la famille le 2012-03-03 lu par Jean-Luc dans l'église de Saint-Pabu


Pierrot, notre cher Pierrot à tous Ta vie a été longue : 93 ans mais bien trop courte car on espérait tous te voir centenaire.

En début de semaine tu nous parlais encore de ta jeunesse quand tu faisais la grande pêche au large de Saint-Pabu.

Il fallait tout faire à la voile et c'était dur de remonter à la main des centaines de casiers ;

Les dimanches et jours de foire tu aidais ton père le passeur de l'Aber-Benoit.

Il fallait souquer ferme et bien connaître les courants et pourtant même si tu râlais un peu c'était déjà avec le sourire car la famille c'est sacré.

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Tu as ensuite traversé les épreuves de la guerre, tu étais fier du travail accompli pour la France, ton pays,

mais tu disais penser souvent à ceux qui ne sont pas revenus et qu'il faut continuer à honorer.

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Et puis tu as eu la chance extraordinaire de rencontrer Marie-Thé . Quelle unité, quelle fusion, quel amour : plus de 66 ans de bonheur.

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Ton dernier regard a été pour elle. Tes derniers mots ont été pour elle, unis, ensemble, tu étais apaisé et entouré pour t'en aller.

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Mais revenons à : il y a plus de 60 ans déjà nous sommes arrivés Jacques en premier et moi après :

tu étais si fort papa, tu étais le plus fort. Tu sais on t'a tellement aimé pour ton éducation, ta force,

ton expérience, ta simplicité, pour tellement, tellement de choses mais surtout pour tout l'amour que tu nous portais.

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Certains ne le savent peut-être pas mais Pierrot a été un remarquable chef des scouts marins de Brest Saint-Marc durant de longues années. Il a transmis à tous, le savoir faire et le savoir être, le respect, la recherche de Dieu et de la vie en société : C'était un tel bonheur de l'entendre et de le suivre.

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Maryse et Joselyne sont venues compléter le cercle de la famille avec ensuite ses 4 petits enfants : Stéphane, Raphaël, Lucille et Leslie

C'était un grand-père adorable, attentionné qui faisait tout pour leur apporter du bonheur et les lancer dans la vie.

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Après avoir longtemps travaillé à l'arsenal de Brest, comme patron de vedettes,

il y a eu « la nausicaa » et puis surtout sa préférée au nom si souvent chanté : « la mouette »

Pierrot est venu en retraite à Saint-Pabu. Il a toujours dit à quel point il se plaisait ici .

Ses bonheurs étaient simples . Au début il y avait : la pêche en mer, les ballades à pieds, les voyages avec les clubs et son superbe jardin ;

Et puis il y avait aussi la lecture et la chanson, la pétanque, la belotte et le tarot entouré par vous tous : ses camarades et amis de Saint-Pabu et Ploudalmézeau.

Vous avez tous été sa famille avec qui il aimait tant : rire et chanter, écouter et sourire, tout simplement : vivre et aimer.

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Au cours des six derniers mois nous avons tous été auprès de lui, avec lui.

il a eu la chance de voir tous ses enfants, petits enfants et ses 4 arrières petits enfants : il était devenu un pépé adoré.

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Pour terminer on voulait tous te dire :

Pierrot, Papa , grand-père, pépé

que la richesse de ta vie était si grande que tu as été et restes à jamais en nos cœurs

« ce super homme » qui voulait partir d'un coup, la tête haute, bien sapé et bien coiffé, sans traîner, sans fausse note

car simplement tu respirais la vie tu étais le bonheur.

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Quelques temps forts de la vie...


SAINT ALBAN EN 1943 : LE GROUPE DES CINQ

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Après diverses escortes de convois marchands vers Dakar , Casablanca et New-York, « Le Terrible » entre en grande réparation à Boston.

Nous sommes en 1943 et cinq camarades : Georges MERCIER , Edouard PETERS, Jean JAFRENOU, Gaston COQUET et mon père Pierre SALIOU , décident de continuer l'aventure vers la reconquête de la France via le Canada et l'Angleterre.

Ils sont alors en contact avec une personne qui connaît un passeur. Celui-ci doit les aider à franchir la frontière du Canada afin de rejoindre au plus tôt l'Angleterre.

LES VOICI DONC SUR LE DÉPART, CINQ JEUNES MARINS QUI DÉCIDENT DE QUITTER CE BATEAU : « LE TERRIBLE »…

Le 20 Mai 1943 en arrivant à Saint Alban, dans le Vermont, c'est la consternation : le passeur vient d'être arrêté. Il faut donc se débrouiller sans lui mais toutes les polices sont en alerte et très vite le groupe des cinq est surpris par la police d'immigration, conduit à la mairie et mis sous surveillance.

En fait tout le monde est charmant avec ces jeunes marins prêts à donner leur vie pour continuer la guerre en Europe. Très vite on leur remet une carte de permis de séjour pour cette ville et comme il reste peu d'hommes dans les environs , le travail ne va pas manquer. L'argent leur est nécessaire afin de payer le restaurant et leur logement à l'hôtel.

Le maire contacte le patron d'une scierie qui leur donne immédiatement du travail. C'est dans une usine qui broie les arbres afin d'en faire du papier pour l'emballage, le papier à lettres…Les voici donc embarqués dans un travail physiquement pénible mais nécessaire et rassurant pour de jeunes hommes qui ont déjà tant « baroudé » dans la première partie de cette guerre, en Europe et en Afrique.

Pendant ce temps la police effectue des recherches pour déterminer si ces cinq marins ne sont pas des espions allemands mais bien des jeunes voulant combattre pour aider leurs pays : la France et l'Ecosse.

La vie se poursuit et , malgré la gentillesse de l'interprète Auguste Charbonneau , de la secrétaire de mairie Christine Chevalier , de beaucoup de monde de Saint Alban et de nombreuses amies comme Blanche, Réjane, Dorothy et Alice…, leur espoir était simple : repartir au front vers l'Europe et la France.

L'officier de l'immigration leur conseille de faire un engagement dans la marine Américaine car ils ne peuvent plus rester dans cette situation particulière de civils. De toute façon leur souhait le plus cher n'est-il pas de combattre ? Les voici donc comme volontaires pour continuer cette guerre dans la marine Américaine.

Ils vont se rendre alors ensemble dans plusieurs camps militaires . Le 25 Août 1943, ils quittent Saint Alban en car pour Buthland avec un groupe de jeunes recrues . Le 27 ils arrivent à Springfield puis le 28 à Camperry en Virginie dans un camp de « construction » de bataillons.

Le 30 Août 1943, ils prennent l'uniforme américain et pendant trente sept jours les voici en pleine préparation avec les commandos : tirs, manœuvres de chalands de débarquement et de vedettes. Chacun a une spécialité et donc mon père, comme gabier, fait les exercices de matelotage et de déplacement de vedettes.

La vérification d'identité est très longue mais nécessaire car il est impossible de les enrôler ainsi dans la marine Américaine. En attendant on les fait quitter Camperry pour rejoindre pendant plus d'un mois la prison de Norfolk en Virginie.

Drôle de situation, où ils sont enfermés avec les prisonniers de droit commun.

Une position pour le moins ambiguë, en effet, leurs valises sont gardées dans un autre local auquel ils ne peuvent accéder qu'une fois par jour pour y chercher du linge . Nos marins ont tout de même le droit aux douches mais mangent, sans fourchette ni couteau avec une seule cuillère, comme les prisonniers : un bol de haricots au lard midi et soir…

Ils sont enfin prévenus qu'au bout de soixante jours de marine ils pourront opter pour la nationalité Américaine. L'ambassadeur de France intervient alors en leur envoyant un officier F.N.F.L. qui accepte leur souhait tout simple : poursuivre la guerre avec leur nationalité d'origine soit donc Français et Ecossais.

Voici donc le grand départ de l'Amérique, voici New-York puis « le Queen Mary » transformé en transport de troupes, puis l'Angleterre et une autre histoire pour notre groupe des cinq…

A mon père : Pierre Saliou et à tous ses amis

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édité Les Amis de Thalie en 2007 : Désirs d'encre

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Le 8 novembre 2009

Texte écrit et lu par l'amiral STRAUB lors de la remise de décoration à Saint PABU

Pierre Saliou s'est engagé dans la marine en 1937 à l'âge de 18 ans. Après le séjour réglementaire au 2e dépôt de Cherbourg, il rejoint les forces navigantes en embarquant à Brest en octobre 1937 sur les contre- torpilleurs Gerfault puis à peine 15 jours plus tard Verdun; et c'est à bord de ce dernier que la vie de Pierre Saliou bascule : à partir du 3 septembre 1939 la marine française est engagée dans le conflit et à la vie en escadre du temps de paix, succèdent, sous forte menace sous-marine, les escortes de convois vers la Méditerranée, les sorties à la recherche du croiseur lourd allemand « Amiral Scheer » ou le bombardement de Gènes le 14 juin 1940.

Le 15 octobre 1940 Pierre Saliou reçoit un changement d'affectation et ordre lui est donné de rejoindre le Terrible à Toulon ; ce contre torpilleur moderne est le détenteur du record de vitesse de la flotte avec près de 45 nœuds aux essais. A peine est-il arrivé à bord que le Terrible appareille pour Dakar où il rejoint une force dont le Richelieu est le bâtiment amiral. Les forces navales françaises de Dakar vont participer aux missions de protection des liaisons maritimes entre l'Afrique du Nord, l'AOF et la métropole. C'est ainsi qu'à partir d'avril 1941, une ligne régulière de convois protégés est établie entre Dakar et Casablanca avec dans le rôle d'escorteur le Terrible.

A la suite des accords de Anfa signés en janvier 1943 qui prévoient la modernisation de ce qui reste de la flotte après le dramatique sabordage de novembre 42, le Terrible rejoint New York le 12 février après avoir participé à l'escorte d'un convoi de 77 bateaux marchands.

Là Pierre Saliou, incertain sur le sort qui l'attendait s'il restait à bord, et animé du désir de continuer à servir la France plus activement qu'en participant à un carénage au fond d'un bassin, prend la décision difficile de quitter son navire et de rejoindre avec quatre de ses camarades, l'Angleterre. Pour ce faire, avec l'aide d'un passeur, ils doivent d'abord franchir clandestinement la frontière pour rejoindre le Canada. Malheureusement à leur arrivée le 20 mai 1943, à St Alban, petite ville du Vermont au bord du lac Champlain, il découvre que celui-ci a été arrêté. Nullement découragés, ils décident de tenter quand même l'aventure. Celle-ci tourne court, ils sont surpris par la police de l'immigration et placés en résidence surveillée. Pragmatiques les autorités américaines leur trouvent aussitôt un travail en attendant de régulariser leur situation. Finalement, le 28 août 1943, ils regagnent la Virginie pour y suivre, sous uniforme américain, une formation complémentaire pendant 37 jours, Pierre Saliou gardant sa spécialité de gabier. A l'issue, une période désagréable s'ensuit car les vérifications américaines pour établir la bonne foi de ces volontaires traînent et pendant un long mois ils sont presque traités comme des prisonniers de droit commun. Finalement sur une action directe de leur ambassadeur, les 5 français, tout près de devenir des citoyens américains grâce à leur temps passé dans la Navy (il suffisait de 60 jours pour acquérir la nationalité américaine) embarquent le 20 mars 1943 sur le Queen Mary, guidés par un officier des FNFL.

Arrivés en Angleterre, les 5 reçoivent une nouvelle formation à Greenock en Ecosse puis au camp de Birhakeim près de Porstmouth. Pierre Saliou est ensuite affecté sur le dragueur de mines Nazareth appartenant aux Forces navales françaises libres (armé par un équipage de 18 hommes dont dix français et 8 britanniques) et basé à Edimbourg. L'équipage et son bateau y suivent un entraînement spécifique à l'école de dragage pour donner toute sa capacité opérationnelle à cet ancien chalutier de pêche de Boulogne. Celle-ci acquise, le dragueur transite vers son nouveau port base: Milford Aven situé au sud du pays de Galles. Le 6 juin 1944 n'est pas loin, et le Nazareth est désigné pour accompagner la première vague de débarquement. Malheureusement une voie d'eau au court du transit vers Darsmouth oblige à un passage au bassin du port-base, retardant sa participation et le Nazareth ne ralliera les forces opérationnelles qu'au moment de la deuxième vague d'assaut à Arromanche.

A l'issue du débarquement, le Nazareth conduit des opérations de dragage à Cherbourg jusqu'à ce qu'il soit remplacé par un nouveau bâtiment construit au Canada, le dragueur n° 342 dédié à la guerre des mines et donc en bois. Les dragages reprennent le long de la côte à partir du cap de la Hague, jusqu'à Concarneau, Bénodet, Camaret et enfin le goulet de Brest. Et c'est d'ailleurs en arrivant dans des eaux bien connues de l'équipage que le danger fut le plus grand puisque c'est près des "Tas de pois" .

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- L'HER Marie Thérèse -

née le  23 avril 1924 à Lanildut

décédée le 13 mai 2014 à Saint-Pabu

Sur le pont de l'aber ildut puis à vitré durant la guerre et enfin avec son pierrot

Et puis il a fallu survivre tranquillement après le décès brutal de Pierrot mais le coeur n'y était plus malgré la présence de toute la famille et des amis.

~~Texte écrit et lu par Jean-Luc SALIOU : suite au décès le 13 mai 2014 de Marie-Thérèse Saliou née L'Her

Il y a 2 ans , j'avais demandé à Marie-Thé de me parler de sa vie mais elle m'a dit je vais te l'écrire.

La semaine dernière quand plus rien n'allait à la clinique elle m'a dit qu'en plus de ces feuillets :

« mon Jean-luc » je veux te dire : te dire que j'ai eu une enfance heureuse avec de bons parents et Claude mon petit frère.

La vie n'était pas toujours facile avec la guerre, les peurs les voyages en vélos puis mon travail de dactylo comptable à Morlaix, Vitré et Brest mais on vivait bien.


Et puis il y a eu Pierrot : quel mari merveilleux, attentionné et charmant, grognon mais plein de rires et de chansons : 66 ans d'amour avec qui j'ai eu 2 beaux enfants :

mes garçons dont je suis fière et que j'aime et 2 supers belles filles toujours présentes pour moi surtout : Il faut continuer à vous aimer

Et mes petits enfants adorables plein d'amour pour Grand-mère :

Comme je vous aime ! mes petits gars et mes petites filles, comme je vous aime !

Puis sont venus les petits derniers : « les arrières » : du bonheur , des sourires , des rires et déjà des parties de petits chevaux et surtout ces mots que j'aime tant : mémé, mémé .

Ma vie a été pleine de couleurs avec de vrais , vrais amis toujours là pour écouter , discuter , voyager , chanter et jouer aux cartes dans les clubs de Saint-Pabu et Ploudalmézeau…

Juste avant sa dernière opération elle m'a redit : J'ai été comblée de bonheur et je vais rejoindre Pierrot : Surtout il faut pas trop pleurer car j'ai été heureuse et je le serai encore, Et puis pour partir je dis toujours « à plus » Mais cette fois jean-luc je te dis « Adios »

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Marithé , maman , grand-mère , mémé c'est une bonne route qu'on te souhaite : un nouveau chemin de bonheur.

En ce moment les sœurs de la communauté de la Trinité des Monts prient avec nous et demain soir à Rome, nous prierons pour toi, Pierrot, la famille et tous les amis.

Je sais que ta foi et ton espérance sont maintenant comblées car tu es avec Pierrot dans la paix du Christ au paradis des gens heureux.

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